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Les Féries romaines

Nous allons indiquer, mois par mois, et jour par jour, les féries romaines. On verra la large part que ce peuple avait faite à la religion dans ses institutions. Martius (mars) Ce mois était consacré à Minerve. Le jour des calendes, premier jour de l’année (nouvel an romain), on allumait le feu nouveau sur l’autel de Vesta; on renouvelait les branches de laurier des faisceaux, on célébrait les ancilies, (sacrifices) fêtes de Mars (Feriae Marti). On faisait également des offrandes à Junon Lucine (protectrice des matrones; Fête de Maronalia, ou fête des mères). Ce jour là aussi les maris faisaient (suite…)
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Les Temples et les sacrifices de la Rome

Reconstitution du temple de Vesta, avec le temple de Castor et Pollux en arrière-plan En faisant la description de Rome, nous avons parlé des principaux temples de cette ville. On en comptait jusqu’à cinquante sur le Capitole. Le plus magnifique de tous était, sans contredit, celui de Jupiter Capitolin. On y montait par cent degrés : au sommet de cet escalier, on trouvait une vaste plateforme entourée de galeries couvertes. Au fond était le temple, de forme carrée, la façade tournée vers le couchant. Il se composait : 1° d’un superbe portique à colonnes;2° de deux ailes formées par des (suite…)
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Les ministres de la religion

Auguste Maximus Pontifex Ce que nous avons dit des superstitions romaines suffit pour faire comprendre à quel point le culte devait être compliqué, et quelle influence devaient exercer les ministres de la religion. Cette influence, au reste, fut toujours elle-même subordonnée à la politique, et le sénat, en matière religieuse, se réserva et sut exercer avec habileté l’autorité suprême. Les prêtres chargés du culte en général Le roi des sacrifices A la tête des ministres de la religion, mais seulement pour la forme et les honneurs, marchait le roi des sacrifices, soumis d’ailleurs dans toutes ses fonctions à l’autorité du (suite…)
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Les superstitions populaires

Une description plus détaillée se trouve dans le portail au sein de la rubrique Mythologie, Les dieux inférieurs ou dieux du second ordre. Le culte le plus universellement répandu, le plus intimement lié aux moeurs domestiques, était celui des dieux lares ou pénates. Ces petits dieux fantastiques, que chacun représentait à sa manière, siégeaient dans l’intérieur de la maison, près du foyer. Là ils présidaient à l’hospitalité, en même temps qu’ils préservaient la maison de tout maléfice. Une lampe brûlait devant eux; on leur offrait du miel et des gâteaux. Le mot pénates semble s’identifier avec l’idée exprimée par ceux (suite…)
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Les dieux de la Grèce

La dispute de Neptune et Athéna, Jordaens Le nombre des dieux importés fut si considérable, que Varron en comptait jusqu’à six mille, au nombre desquels il y avait trois cents Jupiter. Ce calcul est sans doute exagéré; mais ce qui est certain, c’est qu’il y avait à Rome plus de quatre cents temples. Junon seule en avait sept, sous les différents noms de Juno pronuba, Juno cinxia, Juno lucina, Juno matrona, Juno juga, Juno moneta, Juno regina. Jupiter en avait plus encore, car indépendamment du magnifique temple du Capitole, où il était honoré sous les noms de Jupiter Optimus Maximus, (suite…)
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Les dieux indigètes

                                                 Janus On appelait dieux indigètes, les dieux nationaux, objets du vieux culte. Bien qu’ils fussent inférieurs pour la plupart aux grandes divinités importées depuis, et que moins de pompe entourât leurs autels, un respect plus profond, plus mystérieux s’attachait à leur nom, et leur puissance, d’autant plus imposante qu’elle était moins définissable, semblait se concentrer tout entière dans la protection qu’ils accordaient à la ville éternelle. Dl patrii indigetes, ô Romule, Vestaque mater, Quae Tuscum Tiberim (suite…)