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Les Turcs Ottomans (1240-1398)

Origine des Ottomans (1240) Après la retraite de Gengis, Gelaleddin, sultan de Carizme, était revenu de l’Inde gouverner et défendre ses Etats de Perse. Dans l’espace de onze années, ce héros donna en personne quatorze batailles rangées, et telle était son activité qu’il fit en soixante-dix jours, à la tête de sa cavalerie, une marche de mille milles, de Teflis à Kerman; mais la jalousie des princes musulmans et les armées innombrables des Mongouls (Mongols) le firent succomber. Après sa dernière défaite, le brave Gelaleddin périt sans gloire dans les montagnes du Curdistan (Kurdistan). Sa mort dispersa sa vieille et courageuse (suite…)
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Gengis Khan (1206-août 1227)

Gengis Khan ou Zingis Khan, premier empereur des Mongols et des Tartares (1206-1227) Gengis Khan Des petites querelles d’une ville avec ses faubourgs, des discordes des Grecs, je vais passer aux brillantes victoires des Turcs, dont l’esclavage civil était ennobli par la discipline militaire, l’enthousiasme religieux et l’énergie du caractère national. L’origine et les progrès des Ottomans, aujourd’hui souverains de Constantinople, se trouvent liés aux plus importantes scènes de l’histoire moderne; mais elles exigent la connaissance préliminaire de la grande irruption des Mongouls ou Mongols et des Tartares, dont on peut comparer les conquêtes rapides aux premières convulsions de la nature, (suite…)
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Schisme des Grecs et des Latins (1054)

Schisme des Grecs 1054) Le schisme des Eglises grecque et latine suivit de près la restauration de l’empire d’Occident par Charlemagne. Une animosité nationale et religieuse divise encore les deux plus nombreuses communions du monde chrétien, et le schisme de Constantinople, en aliénant ses plus utiles alliés et en irritant ses plus dangereux ennemis, a précipité la décadence et la chute de l’empire romain en Orient. (Leur aversion pour les Latins) Dans le cours de cette histoire, l’aversion des Grecs pour les Latins s’est souvent montrée à découvert. Elle devait sa première origine à la haine de ces derniers pour la (suite…)
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Les Turcs Seljoucides (997-1099)

Mahmoud le Gaznevide (997-1028) Mahmud et AyazMusée Reza Abbasi de Téhéran, Iran (Les Turcs) Au-delà de la mer Caspienne, dans les contrées d’où sont sortis les Turcs ou Turcomans, contre lesquels fut dirigée la première croisade. L’empire qu’ils avaient élevé au sixième siècle, dans les contrées de la Scythie, ne subsistait plus depuis longtemps; mais leur nom était encore célèbre parmi les Grecs et les Orientaux : les restes de cette nation formaient diverses peuplades indépendantes, redoutables par leurs forces, et dispersées dans le désert, de la Chine aux rivages de l’Oxus et du Danube. La colonie des Hongrois faisait (suite…)
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Les Bulgares, les Hongrois et la monarchie des Russes (680-1100)

La migration des Bulgares (680) Une victoire des Byzantins sur les Bulgares Sous le règne de Constantin, petit-fils d’Héraclius, un nouvel essaim de Barbares détruisit à jamais cette ancienne barrière du Danube, renversée et rétablie si souvent. Leurs progrès furent, par hasard, et sans qu’ils s’en doutassent, favorisés par les califes. Les légions romaines étaient occupées en Asie; et après la perte de la Syrie, de l’Egypte et de l’Afrique; les Césars se virent deux fois réduits au danger et à la honte de défendre leur capitale contre les Sarrasins. Soit en Orient ou en Occident, soit dans leurs guerres ou leur (suite…)
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Doukas (1059-1081)

Constantin X Ducas ou Dukas (25 décembre 1059) Si Constantin XI fut en effet l’homme qui mérita Constantin le mieux de monter sur le trône, il faut plaindre la dégénération de son siècle et de sa nation. Occupé à composer les déclamations puériles qui ne lui purent obtenir la couronne de l’éloquence, à ses yeux plus précieuse que celle de Rome, livré aux fonctions subalternes de juge, il oublia les devoirs d’un souverain et d’un guerrier. Loin d’imiter l’indifférence patriotique des auteurs de son élévation Ducas ne parut occupé que du soin d’assurer aux dépens de la république le pouvoir (suite…)
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Maison Comnène (1057-1185)

Isaac Ier Comnène (24 septembre 867) Du milieu de cette nuit de servitude, on voit commencer à s’élever un rayon de liberté, ou du moins une étincelle de courage. Les Grecs avaient conservé ou rétabli l’usage des surnoms, qui perpétuent le souvenir des vertus héréditaires; et nous pouvons désormais distinguer le commencement, la succession et les alliances des dernières dynasties de Constantinople et de Trébisonde. Les Comnène, qui soutinrent quelque temps l’empire prêt à s’écrouler, se disaient originaires de Rome; mais en famille était établie dès longtemps en Asie. Leurs domaines patrimoniaux se trouvaient situés dans le district de Castamona, (suite…)
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Origine et doctrine des pauliciens (fin du VIIe siècle)

Indolente superstition de l’Eglise grecque (VIIe siècle) Le christianisme avait pris, chez les diverses nations qui l’embrassèrent, la teinte de leur caractère particulier. Les naturels de la Syrie et de l’Egypte se livrèrent à l’indolence d’une dévotion contemplative. La Rome chrétienne voulut encore gouverner le monde, et des discussions de théologie métaphysique exercèrent l’esprit et la loquacité des Grecs. Au lieu d’adorer en silence les mystères incompréhensibles de la Trinité et de l’Incarnation, ils agitèrent avec chaleur des controverses subtiles qui étendirent leur loi peut-être aux dépens de leur charité et de leur raison. Les guerres spirituelles troublèrent la paix (suite…)
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Etat de l’empire d’Orient au dixième siècle

Ecrits de Constantin Porphyrogénète (913-959) Le Christ couronnantConstantin VII(ivoire, 945musée Pouchkine) (Mémoires sur l’Empire grec) Quelques rayons de lumière semblent percer la profonde obscurité du dixième siècle. Nous jetons les yeux avec curiosité et avec respect sur les ouvrages de Constantin Porphyrogénète, composés à un âge mûr, pour l’instruction de son fils, et où il nous annonce qu’il va développer à nos regards l’état de l’empire d’Orient au dedans et au dehors, durant la paix et durant la guerre. (Ecrits de Constantin Porphyrogénète) Dans le premier de ces ouvrages l’empereur décrit minutieusement les pompeuses cérémonies de l’Eglise et du palais de (suite…)
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Dynastie amorienne/phrygienne (820-867)

Michel II l’Amorien surnommé le Bègue (25 décembre 820) La destinée de Michel II, qu’on surnomma le Bègue, à cause d’un défaut dans l’organe de la parole, présenta une révolution mémorable. Il échappa de la fournaise à laquelle il était destiné, pour monter sur le trône de l’empire; et comme au milieu du tumulte on ne put sur-le-champ trouver un serrurier, les fers demeurèrent sur ses jambes plusieurs heures après qu’on l’eut assis sur le trône des Césars. Ce fut sans profit pour le peuple que fût versé le sang royal qui avait été le prix de l’élévation de Michel. (suite…)