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L’Europe grecque sous l’empire

L’hellénisme et le panhellénisme (27 av. J.C.-476) Le développement politique des républiques grecques n’avait pas suivi le développement général de l’esprit hellénique, ou plutôt, comme une floraison trop puissante brise le calice d’une plante, cette prospérité intellectuelle n’avait permis à aucun Etat en particulier d’acquérir l’étendue et la stabilité, conditions indispensables du développement politique. Ces petites républiques, cités isolées ou confédérations de villes, devaient périr par elles-mêmes ou tomber sous les coups des barbares; seul le panhellénisme protégeait contre les peuples voisins de lignée étrangère l’existence même de la nation et les progrès de son développement. Le panhellénisme fut créé (suite…)
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La région du Danube

Conquêtes d’Auguste (27 av. J.C.-14 ap. J.C.) La frontière du Rhin avait été l’oeuvre de César; la frontière du Danube fut celle d’Auguste. Lorsqu’il devint le chef de l’empire, les Romains étaient à peine les maîtres, dans la péninsule italique, des Alpes, dans la péninsule grecque, de l’Hémus (Balkans) et des côtes de la mer Adriatique et de la mer Noire. Nulle part leur territoire n’atteignait le fleuve puissant qui sépare l’Europe méridionale de l’Europe septentrionale; l’Italie du Nord, les places commerciales de l’Illyrie et du Pont, et plus encore les parties civilisées de la Macédoine et de la Thrace étaient (suite…)
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Les frontières septentrionales de l’empire

Frontières septentrionales de l’empire (30-29 av. J.C.) C’est surtout au-delà des mers vers l’Ouest, le Sud et l’Est que la république romaine avait étendu son empire. Il n’en était pas tout à fait de même du côté où l’Italie et les deux péninsules qui en sont comme les dépendances à l’Est et à l’Ouest, se rattachent à la masse du continent européen. Les pays situés en arrière de la Macédoine n’étaient pas soumis aux romains, non plus que le versant septentrional des Alpes; seuls les territoires qui aboutissaient aux côtes méridionales de la Gaule avaient été à Rome par César. (suite…)
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Les frontières sous Auguste

Frontière de l’Est et du Sud Vers l’an 19 av. J C ., époque du dernier voyage d’Auguste en Orient, l’oeuvre de la fondation du gouvernement impérial tel qu’il l’avait compris était achevée. Depuis six ans il avait fermé le temple de Janus, et le calme régne dans les esprits comme dans les provinces. Cépion et Muréna qui avaient osé conspirer contre une prospérité si grande, n’avaient pas trouvé de complices. Le travail reprenait possession dans ce monde d’où il avait été chassé, et, par une exception rare dans l’histoire des nations, une reconnaissance unanime saluait comme un dieu sauveur l’auteur (suite…)
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Les provinces sous Auguste (27 av. J.C.-14 ap. J.C.)

Le partage des provinces Le forum Auguste entend mettre dans l’empire l’ordre qu’il faisait régner à Rome, en organisant les provinces de manière à y étouffer les troubles intérieurs et à prévenir les attaques du dehors. Pour cela, des mesures de deux sortes seront nécessaires : les unes militaires, les autres administratives. Les provinces à la fin de la République Le dernier des Gracques, Sylla et César avaient montré aux provinciaux une bonne volonté inutile, parce que les uns n’avaient pas organisé dans Rome un pouvoir assez fort pour imposer à tous le respect des lois, et que le dernier n’en avait pas eu le (suite…)
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L’administration de l’empire (27 av. J.C.-14 ap. J.C.)

Le recensement Cinna est pardonné par Auguste Auguste Etienne-Jean Delécluze, 1814 The Bowes MuseumCounty Durham Par une sorte d’instinct monarchique, qui, dans l’esprit de Constantin, deviendra un principe arrêté d’organisation sociale, Auguste tâche de mettre dans l’Etat des divisions et des rangs, pour y ramener la subordination et la discipline. Il comprend que l’homme seul au-dessus de tous a à craindre de la part de tous, et il place entre lui et la foule, pour garder les avenues du pouvoir, une multitude de gens régulièrement classés par catégories et échelonnés les uns au-dessus des autres, de manière que cette hiérarchie, pesant (suite…)
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Auguste (16 janvier 27 av. J.C.-19 août 14)

Octave, seul maître de Rome (30-29 av. J.C.) Auguste Musée du Vatican Antoine mort, et l’Egypte réduite en province, Octave1 regagne la Syrie, où il reçoit du roi des Parthes une première ambassade. Il emploie encore l’hiver et le printemps de l’an 29 av. J.C. à régler les affaires de la péninsule asiatique. Les deux capitales de l’Asie et de la Bithynie, Ephèse et Nicée, seront autorisées à élever chacune un temple aux deux divinités nouvelles, Rome et le héros Jules; Pergame et Nicomédie, à établir en l’honneur d’Octave et de Rome des enceintes consacrées. C’est la seconde année qu’il passe (suite…)