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Les chrétiens, depuis le règne de Néron jusqu’à celui de Constantin

Les persécutions (58-310) Dircé chrétienneHenryk Siemiradzki, Musée national de Varsovie La politique religieuse de l’ancien monde semble avoir pris un caractère plus sévère et plus intolérant pour s’opposer aux progrès du christianisme : quatre-vingts ans environ après la mort de Jésus-Christ, ses innocents disciples furent condamnés à mort par la sentence d’un proconsul humain et philosophe, et en vertu des lois d’un empereur distingué par la sagesse et par la justice de son administration générale. Les apologies qui furent souvent adressées aux successeurs de Trajan sont remplies des plaintes les plus touchantes : elles peignent le sort infortuné des chrétiens, qui, (suite…)
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Progrès de la religion chrétienne (33-310)

Importance de l’examen du progrès du christianisme (33-310) saint Ananie (345), originaire de Persemartyr à l’époque de la persécution du roi Sapor II Un examen impartial, mais raisonné, des progrès et de l’établissement du christianisme, peut être regardé comme une partie très essentielle de l’histoire de l’empire romain. Tandis que la force ouverte et des principes cachés de décadence attaquent et minent à la fois ce grand corps, une religion qui jette sans effort des racines dans l’esprit des hommes, croit au milieu du silence et de l’obscurité, tire de l’opposition une nouvelle vigueur, et arbore enfin sur les ruines (suite…)