Publié le

Conspiration contre le Mage (522-521 av. J.C.)

Phédyme reconnut que le mage n’avait pas d’oreillesLes Perses ne croient pas à la mort de Smerdis (522 av. J.C.)Aucun Perse n’avait voulu croire aux paroles de Cambyses mourant. Ils estimaient qu’il n’avait parlé ainsi que par haine contre son frère pour les pousser à lui faire la guerre. Et ils en étaient d’autant plus persuadés, que Prexaspes niait fortement l’avoir tué; car, après la mort de Cambyses, il n’aurait pas été sûr pour lui d’avouer que le fils de Cyrus avait péri de sa main.Gouvernement bienfaisant du mage Bardiya (522 av. J.C.)Cambyses mort, le mage, à la faveur du (suite…)
Publié le

Les Mèdes (759-589 av. J.C.)

Les ScythesLes MèdesLes Mèdes et les Perses étaient un peuple de même origine, de même langue et de même religion. Ils habitaient, à l’Orient du Tigre, la région montagneuse qui forme comme un isthme, entre la mer Caspienne et le golfe Persique, les Mèdes occupant le Nord de cet isthme, vers Ecbatane, les Perses le Sud-Est, vers Persépolis. Les premiers précédèrent les seconds dans la domination de l’Asie. Plus voisins de Ninive, ils sentirent de plus près la domination assyrienne.Arbacès (759 av. J.C.)Leur chef, Arbacès, s’entendit avec le Babylonien Bélésis pour renverser le premier empire assyrien (759 av. J.C.). Cet (suite…)
Publié le

Darius (521-486 av. J.C.)

Délibération des sept conjurés (521 av. J.C.)Cinq jours après le rétablissement de la tranquillité, les sept seigneurs, qui s’étaient soulevés contre les mages, tinrent conseil. Il fut d’abord résolu que la royauté étant destinée à un d’entre eux, moins Otanès qui la refusa d’avance, on donnerait tous les ans, par distinction, à Otanès et à ses descendants à perpétuité, un habit à la Médique, et qu’on lui ferait les présents que les Perses regardent comme les plus honorables. Cette distinction lui fut accordée, parce qu’il avait le premier formé le projet de détrôner le mage, et qu’il les avait assemblés (suite…)
Publié le

Cambyses ou Cambyse II (530-522 av. J.C.)

                  Rencontre de Cambyse et le roi d’Egypte PsamméniteCambyses (530 av. J.C.)Le fils aîné de Cyrus, Cambyses, lui succéda. Sous lui les conquêtes continuèrent; les Perses étaient encore animés de cette soif de guerre et de butin que Cyrus avait allumée en eux. Des quatre grands Etats, Médie, Lydie, Babylonie et Egypte, qui se partageaient l’Orient trente années auparavant, un seul restait debout, le dernier. Cambyses résolut de l’attaquer. Les motifs ne manquaient pas. Les Egyptiens avaient été les alliés, inutiles, il est vrai, de la Lydie et de Babylone; de plus (suite…)
Publié le

L’Empire Babylonien (747-538 av. J.C.)

Nabuchodonosor fait tuer les enfants de Sédécias sous ses            yeuxLa domination de l’Asie passe de Ninive à BabyloneBabylone hérita de Ninive; c’est à elle que passa la domination de l’Asie occidentale. La cité de Sémiramis, jusque-là vassale, redevint capitale souveraine, et ses princes y formèrent une dynastie de rois héréditaires, aussi célèbres par leurs conquêtes que par les magnificences de toutes sortes dont ils entourèrent leur trône.Retour sur l’histoire de Babylone, de 747 à 606 av. J.C.; l’ère de Nabonassar (747 av. J.C.) (747-606 av. J.C.)Babylone avait conquis son indépendance en 759 av. J.C., quand (suite…)
Publié le

Cyrus (560-529 av. J.C.)

Tomyris reine des Massagètes et la tête de CyrusAstyages donne sa fille Mandane au Perse Cambyses (vers 560 av. J.C.?)Astyages (585-559 av. J.C.) avait une fille nommée Mandane, au sujet de laquelle il eut plusieurs songes menaçants. Les ayant communiqués à ceux d’entre les mages qui faisaient profession d’interpréter les songes, il fut effrayé des réponses qu’il reçut d’eux. Aussi, au lieu de marier sa fille à un Mède de naissance distinguée, il alla lui choisir un époux dans une nation tributaire. Il prit pour gendre Cambyses, homme de grande maison parmi les siens, mais dont il ne s’inquiétait pas, (suite…)
Publié le

Arts, sciences et monuments de Egypte (3150-525 av. J.C.)

Médecine« La médecine est si sagement distribuée en Egypte, qu’un médecin ne se mêle que d’une espèce de maladie, et non de plusieurs. Aussi y a-t-il un grand nombre de médecins. Les uns sont pour les yeux, les autres pour la tête, ceux-ci pour les dents, ceux-là pour les maux d’estomac, d’autres pour les maladies internes ».IndustrieOn admirera les progrès que ce peuple avait déjà fait faire à la civilisation. Un grand nombre d’ouvriers étaient employés au tissage et à la teinture de riches étoffes, et ils connaissaient l’art de travailler les métaux, de fabriquer la porcelaine et le verre, de préparer (suite…)
Publié le

Le gouvernement en Egypte (3150-525 av. J.C.)

Les prêtresLes prêtres formaient en Egypte la corporation la plus puissante. Ils avaient eu longtemps seuls tout le pouvoir. Forcés de partager avec les guerriers et de laisser l’autorité royale à des familles habituellement prises en dehors de la caste sacerdotale, ils entourèrent la vie de ces rois de mille prescriptions religieuses qui retenaient les pharaons dans leur dépendance. Ces prêtres ne se bornaient pas aux fonctions du culte; ils remplissaient une foule d’autres charges dans l’Etat et possédaient la meilleure partie du sol avec le privilège de garder leurs terres exemptes d’impôt. Ces propriétés étaient affermées, et les revenus (suite…)
Publié le

L’Assyrie (XXIIe siècle-606 av. J.C.)

Frederick Arthur BridgmanLe premier empire d’Assyrie (XXIIe siècle-759 av. J.C.)La MésopotamieDes montagnes de l’Arménie descendent deux fleuves dont les sources sont voisines et qui vont, après avoir réuni leurs eaux, se jeter dans le golfe Persique : ce sont le Tigre et l’Euphrate. Ces deux fleuves embrassent entre leur cours un vaste pays, montagneux au Nord, plat et sablonneux au Centre et au Sud; la Mésopotamie, mot qui signifie entre deux fleuves, ou, comme les Juifs la nommaient, la Syrie des Rivières. Là s’élevèrent deux grandes villes, Babylone sur l’Euphrate, et Ninive sur le Tigre. Le territoire qui entourait l’une (suite…)
Publié le

La religion en Egypte (3150-525 av. J.C.)

Religion : fétichisme ou culte des animauxL’Egypte était renommée dans l’antiquité comme la mère de la superstition. Nul peuple en effet ne dégrada autant l’idée de la divinité. Non seulement les Egyptiens avaient beaucoup de dieux, mais encore ils allaient les prendre bien bas, jusque parmi les animaux. L’ichneumon1, l’ibis2, l’épervier, le crocodile3, le chat, le boeuf étaient regardés comme des êtres divins, « de sorte », dit Bossuet, « qu’en Egypte tout était dieu, excepté Dieu lui-même. »En outre, les dieux d’une ville n’étaient pas ceux d’une autre; de là des divisions et des querelles. Ainsi le crocodile était sacré pour les uns, (suite…)