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La troisième invasion, aux neuvième et dixième siècles

Les Northmans (Vikings) en France       Les VikingsOn a déjà rencontré souvent dans les récits qui précèdent les noms des Northmans (Vikings) et des Sarrasins; il faut revenir un moment en arrière pour saisir dans son ensemble l’invasion nouvelle qui assaillit le second empire d’Occident et aida tant à le précipiter, comme l’invasion germanique avait, quatre siècles plus tôt, assailli et ruiné l’empire romain d’Occident; comme la seconde, l’invasion arabe avait, au septième siècle, dépouillé l’empire d’Orient de la moitié de ses provinces.Le mouvement partit de trois points : du Nord, du Sud et de l’Est, et se prolongea (suite…)
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Ruine définitive de l’empire carolingien (845-887)

Déchirements intérieurs; vains efforts des fils du Débonnaire pour reconstruire l’empire                                              Ruine définitive de l’empire carolingienCe drame du démembrement de l’empire carlovingien (carolingien)n’est, en 843, qu’à la fin du premier acte. Sans doute les conclusions du traité de Verdun seront consacrées par l’avenir, mais après avoir été contestées pendant les quarante quatre années (843-887) que passera encore seule sur le trône la famille carlovingienne; jusque-là, malgré sa faiblesse, elle conservera toujours ses prétentions à tenir réunie en un (suite…)
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Louis le Débonnaire et le traité de Verdun (814-845)

Fragilité de l’oeuvre de Charlemagne                                                                   Les AvaresSi les peuples germains avaient passé de la dispersion à l’unité, ce ne fut pas pour s’y arrêter longtemps. La réunion de l’Europe occidentale sous un seul maître ne fut qu’éphémère et disparut presque avec celui qui l’avait produite. Dans l’espace d’un siècle, l’empire carlovingien (Carolingien) fut soumis au morcellement le plus complet; si bien qu’à la place des grands blocs qui (suite…)
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Charlemagne; unité du monde germanique; l’Eglise dans l’Etat (768-814)

Réunion et tentative d’organisation de tout le monde germanique par CharlemagneMort du chevalier Roland, neveu de Charlemagne, a la bataille de Roncevaux (778) opposant l’armee de Charlemagne et les Sarrasins. Miniature. Paris B.N. L’oeuvre seulement ébauchée par Charles Martel et Pépin, Charlemagne l’agrandit et l’acheva. Non-seulement il eut plus de génie que son père et son aïeul, mais les circonstances lui furent bien plus favorables. Né sur le trône, tandis qu’ils n’en avaient d’abord occupé que les marches, héritier d’un pouvoir accepté depuis seize ans par la nation, et dégagé soit des soucis qui précèdent, soit des dangers qui suivent une (suite…)
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Les Maires d’Austrasie et la Papauté, ou efforts pour mettre l’unité dans l’Etat et dans l’Eglise (687-768)

Pépin d’Héristal (687-714)                                         Les FrancsNous avons laissé l’histoire des Francs en 681, quand l’effort tenté par Ebroïn pour rendre la prépondérance à la royauté et à la Neustrie avait été brisé par sa mort. Les maires qui le remplacèrent, Waraton, Gislemar et Bertaire, ne furent pas de force à soutenir la grande lutte qu’il avait commencée. Ils continuèrent à grossir par leurs persécutions les rangs de l’armée austrasienne. Cette armée arriva enfin, en mesure de vaincre, car elle avait entretenu sur (suite…)