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Sévère Alexandre (11 mars 222-18/19 mars 235)

Sévère Alexandre empereur (11 mars 222) Les prétoriens mirent ensuite Alexandre sur le trône. Ce prince tenait au même degré que son prédécesseur à la famille de Sévère, dont il prit le nom (Lampride dit que les soldats le lui donnèrent dans la suite, à cause de sa sévérité dans la discipline militaire. Lampr., in Alex.-Sev., c. 12 et 25). Ses vertus et les dangers qu’il avait courus, l’avaient déjà rendu cher aux Romains. Le sénat, dans les premiers mouvements de son zèle, lui conféra, en un seul jour, tous les titres et tous les pouvoirs de la dignité impériale (suite…)
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Héliogabale ou Elagabal (juin 218-11 mars 222)

Elagabal empereur (juin 218) ElagabalMusei Capitolini – Rome Macrin avait daigné écrire au sénat pour lui faire part de quelques légers troubles excités en Syrie par un imposteur et aussitôt le rebelle et sa famille avaient été déclarés ennemis de l’Etat par un décret solennel. On promettait cependant le pardon à ceux de ses partisans abusés qui le mériteraient en rentrant immédiatement dans le devoir. Vingt jours s’étaient écoulés depuis la révolte d’Antonin jusqu’à la victoire qui le couronna : durant ce court intervalle qui décida du sort de l’univers, Rome et les provinces, surtout celles de l’Orient, furent déchirées (suite…)
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Macrin (8 avril 217-8 juin 218)

Macrin empereur (8 avril 217) Macrin Après la chute de Caracalla, l’on n’eut pas recours à l’autorité d’un sénat faible et éloigné; les troupes seules donnèrent un maître à l’univers. Le choix de l’armée fut d’abord suspendu; et comme il ne se présentait aucun candidat dont le mérite distingué et la naissance illustre pussent fixer les regards et réunir tous les suffrages, l’empire resta sans chef pendant trois jours. L’influence marquée des gardes prétoriennes, enfla les espérances de leurs commandants : ces ministres redoutables commencèrent à faire valoir leurs droits légitimes sur le trône vacant. Cependant Adventus, le plus ancien (suite…)
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Edit de Caracalla ou Constitutio Antoniniama (212)

Les finances des romains La tyrannie de Commode, les discordes dont sa mort fut l’origine, et les nouvelles maximes de politique introduites par les princes de la maison de Sévère, avaient contribué à augmenter la puissance dangereuse de l’armée, et à effacer les faibles traces que les lois et la liberté laissaient encore dans l’âme des Romains. Un édit bien important d’Antonin Caracalla, qui donna le nom et les privilèges de citoyens romains à tous les sujets libres de l’empire. Cette faveur extraordinaire ne prenait cependant pas sa source dans les sentiments d’une âme généreuse, elle fut dictée par une (suite…)
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Caracalla (5 février 211-8 avril 217)

Caracalla et Géta empereurs (5 février 211) CaracallaMusée du Louvre Les dernières instructions de Sévère ne parvinrent pas jusqu’au coeur des jeunes princes; ils n’y firent pas même la plus légère attention; mais les troupes, fidèles à leur serment, obéirent à l’autorité d’un maître dont elles respectaient encore les cendres; elles résistèrent aux sollicitations de Caracalla, et proclamèrent les deux frères empereurs de Rome. Les nouveaux souverains laissèrent les Calédoniens en paix, retournèrent dans la capitale, où ils rendirent à leur père les honneurs divins, et furent reconnus solennellement souverains légitimes par le sénat, par le peuple et par les (suite…)
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Septime Sévère (2 juin 193-4 février 211)

Disgrâce des prétoriens (2 juin 193) Les premiers soins de Sévère furent consacrés à deux mesures dictées, l’une par la politique, et l’autre par la décence, d’abord venger Pertinax, et ensuite de rendre à ce prince les honneurs dus à sa mémoire. Avant d’entrer dans Rome, le nouvel empereur commanda aux prétoriens d’attendre son arrivée dans une grande plaine près de la ville, et de s’y rendre sans armes, mais avec les habits de cérémonie dont ils étaient revêtus lorsqu’ils accompagnaient le souverain. Ces troupes hautaines, moins touchées de repentir que frappées d’une juste terreur, obéirent à ses ordres. Aussitôt (suite…)