Les littératures nationales, les découvertes
Les littératures italienne et française Édouard III assiégeant Berwick (1333), Jean FroissartA mesure que le moyen âge avait approché de sa fin, l’individualité des nations s’était dessinée davantage. Longtemps la vie intellectuelle s’était presque exclusivement renfermée dans la société religieuse et exprimée dans la langue de l’Église qui était aussi la langue universelle, le latin. Maintenant la pensée se sécularisait, la société laïque allait à son tour penser, parler, écrire en autant d’idiomes qu’il y avait de nations. Déjà chacune avait le sien, non plus seulement parlé par la foule, mais élevé pour plusieurs à la puissance (suite…)