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Caligula (37-41) et Claude (41-54)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaCaligula (37)CaligulaTibère avait désigné deux héritiers : le fils de Drusus, nommé Tibérius Gemellus; et le dernier des enfants de Germanicus, Caïus, surnommé Caligula. Celui-ci, aimé des soldats, n’eut pas de peine à faire casser ce testament par le sénat, et prit tous les pouvoirs.Après Tibère, tout prince eût paru bon. Caligula sembla excellent. Il délivra les prisonniers, rappela les bannis, défendit les accusations de lèse-majesté, rechercha par tous les moyens l’amour du peuple et l’estime du sénat. Mais dans le huitième mois de son règne, il tomba malade. Rome entière (suite…)
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Tibère (14-37)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaPremières années de son gouvernement (14-23)TibèreJames AndersonTibère avait été associé par Auguste à sa toute puissance, et personne n’était en état de la lui disputer. Il succéda donc à son père adoptif sans opposition. Il avait cinquante-six ans. Depuis la mort d’Agrippa, nul général ne pouvait invoquer d’aussi éclatants services. Il avait combattu en Espagne et dans les Alpes, gouverné la Gaule, dompté les Pannoniens, vaincu les Germains, et rassuré l’empire après la défaite de Varus. Malheureusement ses amours étaient dépravées, son caractère vindicatif et sanguinaire. L’empire trouva en lui un (suite…)
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Auguste (30 av. J.C.- 14 ap. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaOctave empereur sous le nom d’Auguste (30-13 av. J.C.)L’empereur AugusteThe University of Texas at AustinAntoine mort et l’Egypte réduite en province romaine, Octave revint à Rome. Il était assez fort pour renverser violemment la république et instituer ouvertement la monarchie. Il se souvint de son père adoptif et des ides de mars. Il résolut d’arriver au même but par des voies détournées. Il ménagea tout ce qui restait de l’ancien régime, et sut se faire donner, sans avoir l’air d’y prétendre, toutes les charges et tous les pouvoirs.Mais, avant tout, il (suite…)
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Antoine et Octave (44-30 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaAntoine maître de Rome (44 av. J.C.)Octaveépoque du triumviratSpolèteMuseo Archeologico NazionaleCe grand crime (l’assassinat de César) causa dans Rome une profonde stupeur et un immense effroi. Chacun sentit que l’ère des révolutions, un moment suspendues par César, allait recommencer, et qu’on était sur le point de revoir les luttes sanglantes des partis avec les proscriptions.César avait des amis intéressés au maintien de son ouvrage, puisqu’il leur avait donné une part du pouvoir qu’il avait saisi. Ainsi, Antoine qui était consul, Lépide qui était maître de la cavalerie, n’entendaient pas être dépossédés. (suite…)
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César (100-44 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaCommencements de César (100-60 av. J.C.)CésarMaja d’HollosyMusée nationaldes antiquités de LeydeCe premier rang où Catilina avait voulu arriver par des complots et des assassinats, César prétendait y monter par de grandes actions.Il rattachait son origine aux dieux mêmes; il prétendait descendre, par Enée, de Vénus. Magnifique, fier et actif, il avait l’instinct et le génie du commandement. Durant un voyage en Asie, il tombe aux mains des pirates; ils lui demandent vingt talents pour sa rançon: « Vous en aurez cinquante », répondit-il, « mais je vous ferai pendre; » et il leur tint parole. (suite…)
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Pompée (83-63 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaPompée (83-77 av. J.C.)PompéeGlyptothèque Ny CarlsbergAprès la mort de Sylla, Pompée eut dans la république le premier rang. Son père, Pompéius Strabo, avait pris à la guerre sociale une part considérable. Lui-même s’était distingué dans la lutte contre les Marianistes. A vingt ans il avait su lever une armée et en rester le chef. Envoyé en Afrique par Sylla, il n’y eut que des succès, et comme le dictateur lui refusait le triomphe: « Qu’il prenne donc garde », osa dire l’impétueux jeune homme, « que le soleil levant a plus d’adorateurs que le (suite…)
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Sylla (100-78 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaSixième consulat de Marius (100 av. J.C.)Marius compromit la gloire qu’il venait d’acquérir en montrant une ambition éhontée. Il voulut avoir un sixième consulat. Et, comme les grands s’opposaient à cette violation des lois que le danger public ne justifiait plus, il se ligua avec un démagogue, le tribun Saturninus. Des troubles sanglants éclatèrent dans la ville. Marius obtint par ces violences ce nouveau consulat, mais il le passa sans honneur, et au sortir de charge il fut obligé de s’éloigner de Rome pour y laisser tomber les ressentiments qu’il avait (suite…)
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Marius (120-101 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaJugurtha (120-111 av. J.C.)Mariuset les ambassadeurs des CimbresUn prince numide, Jugurtha, semblait avoir hérité de l’indomptable courage et de l’ambition de son aïeul, Massinissa. C’était le meilleur cavalier de l’Afrique et nul n’attaquait le lion avec plus d’ardeur; personne aussi n’avait moins de scrupules. Elevé par son oncle Micipsa, il le força de lui laisser, quand il mourut, une part de son royaume, quoique Micipsa eut deux fils. De ces deux princes Jugurtha égorgea l’un et chassa l’autre, Adherbal. Celui-ci se plaignit à Rome (117 av. J.C.): le sénat envoya des (suite…)
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Les Gracques (133-121 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaEtat de la république romaine : ruine des moeurs (134 av. J.C.)Cornélie refusant la main du roi d’EgypteLaurent de La Hyre, 1646, Museum of Fine Arts, BudapestRome avait déjà conquis ce qui devait faire la meilleure part de l’héritage des Césars: toute l’Italie, la Grèce, l’Asie occidentale, une partie de l’Afrique, l’Espagne et le Sud-Est de la Gaule. Mais à ces conquêtes qu’avait-elle gagné? Au dehors une grande gloire, au dedans de grandes misères. Les richesses, fruit de tant de victoires, avaient causé une perturbation profonde par leur introduction soudaine au (suite…)
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La Péninsule Ibérique (202-125 av. J.C.)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaSoumission des Gaulois Cisalpins (192 av. J.C.)La mort de Viriathusde Jose de MadrazoLes Gaulois de la Cisalpine croyaient qu’une vie meilleure était réservée à ceux qui tombaient, dans la bataille, sous le fer ennemi. De là ce courage invincible et cette résistance désespérée qu’ils opposèrent aux Romains. Ils comprirent trop tard qu’ils avaient eu tort d’abandonner Annibal (Hannibal). Quand il fut vaincu, ils firent un dernier effort, et luttèrent sept années contre les Romains; mais ils étaient divisés, Rome ne l’était pas: ils succombèrent. Le sénat offrait la paix à un (suite…)