Publié le

Epaminondas (418-362 av. J.C.)

              Epaminondas défendant Pelopidas Education et caractère d’Epaminondas (418-371 av. J.C.) Epaminondas était d’une des familles les plus distinguées de Thèbes; mais il naquit pauvre et resta tel toute sa vie, se félicitant d’être par-là débarrassé de beaucoup de soucis. Il n’omit aucune des études qui font l’homme complet. Il se livra avec ardeur aux exercices du gymnase et au maniement des armes, pour rendre son corps souple et vigoureux; mais il ne s’efforça pas moins de développer les qualités de son esprit. Pour maître de philosophie, il eut le pythagoricien Lysis de Tarente. (suite…)
Publié le

Pélopidas (382-363 av. J.C.)

                        Pelopidas part pour Thèbes Surprise de la Cadmée par les Lacédémoniens (382 av. J.C.) Le traité d’Antalcidas, tout favorable à Sparte, lui avait laissé sa puissance. Elle s’estima assez forte pour n’avoir pas besoin d’être juste. Un de ses généraux, Phébidas, traversant la Béotie avec un corps d’armée qu’il menait dans le Nord, s’arrêta près de Thèbes. C’était le jour de la fête de Cérès. Suivant l’usage, toutes les femmes de la ville étaient montées à la citadelle, la Cadmée, pour y accomplir les sacrifices, ce qui empêchait (suite…)
Publié le

Agésilas (398-361 av. J.C.)

          Agésilas (à gauche) et Pharnabaze Cause d’une nouvelle guerre entre Sparte et la Perse (396 av. J.C.) Pendant que les Dix mille achevaient cette retraite mémorable, le satrape Tissapherne arrivait dans son gouvernement d’Asie Mineure. Il y persécuta les habitants des villes grecques qui avaient soutenu Cyrus. Sparte prit en main leur cause et envoya à leur secours plusieurs généraux. Le plus redoutable fut un de ses rois, Agésilas. Agésilas (399-396 av. J.C.) Agésilas appartenait à l’une des deux familles royales de Sparte. Il était laid, petit et boiteux. Mais dans ce corps disgracié de (suite…)
Publié le

Xénophon et l’expédition des dix mille (401 av. J.C.)

Xénophon et l’expédition des dix mille : La mer! la mer! Les Mercenaires (401 av. J.C.) La fin de la guerre du Péloponnèse avait laissé inoccupés un grand nombre de mercenaires de Sparte et d’Athènes. Si on ajoute les bannis des villes, alors très nombreux, on verra qu’une foule d’hommes sans patrie, sans travail, erraient dans la Grèce, ne demandant que la guerre, parce qu’ils en avaient besoin pour vivre. Ils se donnèrent au plus offrant, à Cyrus le Jeune. Expédition du jeune Cyrus (401 av. J.C.) Ce prince voulait renverser du trône de Perse son frère Artaxerxès, et comme (suite…)
Publié le

Les trente tyrans-Socrate (403-399 av. J.C.)

La Mort de Socrate, Jacques-Louis David, La Mort de Socrate Gouvernement des trente tyrans (404 av. J.C.) Athènes était abattue. Pour la tenir à terre, Lysandre lui imposa le gouvernement de trente personnes dont la tyrannie a laissé un lugubre souvenir. Soutenus par un corps de troupes lacédémoniennes qu’ils établirent dans la citadelle, les tyrans se livrèrent à tous les excès; et pour trouver la solde de ces mercenaires, ils dépouillèrent les temples et battirent monnaie avec des condamnations injustes. Un frère, un fils de Nicias périrent; leurs biens furent confisqués. Tous les amis de la liberté, tous ceux dont (suite…)
Publié le

La guerre du Péloponnèse (431-404 av. J.C.)

Destruction de l’armée Athénienne à Syracuse Jalousie de Sparte (467-431 av. J.C.) Depuis la trahison de Pausanias, Sparte s’était comme retirée de la scène du monde. Elle vivait à l’écart, dans l’ombre et le silence, mais profondément blessée de toute cette grandeur, de toute cette gloire qu’Athènes avait su acquérir. Elle suivait d’un oeil jaloux la conduite de ce peuple, et épiait ses fautes pour en tirer parti. Malheureusement Athènes en faisait. Elle oubliait parfois que ses alliés n’étaient pas ses sujets, et ceux-ci, voyant que les Perses ne les menaçaient pour l’heure d’aucun péril, ne sentaient plus que la (suite…)
Publié le

Périclès (449-429 av. J.C.)

Périclès Périclès : son caractère et son éloquence (449-429 av. J.C.) Périclès naquit en 494 avant J.C. Son père était Xanthippe, qui avait vaincu les Perses à Mycale. La nature lui avait accordé tous les dons de l’intelligence, et il eut encore les maîtres les plus illustres qui lui apprirent, avec toute la science de ce temps, l’art difficile de se gouverner soi-même. Jamais, en effet, on ne le vit agir par mouvements soudains, mais avec calme et prudence. Tout était pour lui sujet de réflexion. « Il ne monta pas une fois à la tribune », dit Plutarque, « sans prier les (suite…)
Publié le

Cimon (476-449 av. J.C.)

                     Cimon Son courage et sa libéralité (476-449 av. J.C.) Cimon était fils de Miltiade. Dépourvu d’éloquence, il ne pouvait acquérir une grande influence dans les assemblées publiques; mais un bouillant courage et de grands talents militaires le rendaient cher aux soldats, tandis que sa libéralité le faisait aimer de la foule. Il avait ouvert au peuple ses jardins, et lui en abandonnait les fruits. Dans sa maison, des tables étaient toujours dressées pour que nul ne se présentât sans y recevoir l’hospitalité. Quand il sortait, il se faisait suivre d’un (suite…)
Publié le

Pausanias, Thémistocle et Aristide (480-467 av. J.C.)

Themistocles Orgueil et projets ambitieux de Pausanias (479-467 av. J.C.) Trois hommes avaient joué le principal rôle dans cette grande lutte: deux Athéniens, Thémistocle et Aristide, un Spartiate, le roi Pausanias. Celui-ci n’avait pu supporter sa fortune et sa gloire. Tout fier de s’être vu à la tête de 100000 Grecs, il ne comprenait pas que le vainqueur de Platées dût rester un simple roi de Sparte, surveillé et contenu par les éphores. Envoyé dans la Thrace pour en chasser les garnisons persiques, il se laissa éblouir par les récits de ses captifs sur la splendeur de la cour de (suite…)
Publié le

Les guerres médiques (500-479 av. J.C.)

Première guerre Médique (492-490 av. J.C.) Léonidas aux Thermopyles, Jacques-Louis David Révolte des Grecs d’Asie contre les Perses (501 av. J.C.) Pendant que Sparte se rendait maîtresse de plus de la moitié du Péloponnèse et étendait son influence sur les autres Etats de la péninsule et de la Grèce centrale; pendant qu’Athènes libre et victorieuse se livrait déjà au commerce et aux arts; tandis enfin que les autres cités de la Grèce continentale, Argos, Corinthe, Mégare, Thèbes grandissaient en force et en richesses, les colonies asiatiques avaient perdu leur liberté. Les Perses les avaient obligées de leur payer tribut et (suite…)