Description
Les sciences et les lettres obtinrent bien tard le droit de cité à Rome: c’étaient des étrangères que le glaive alla chercher sur le sol de la Grèce, et qui devaient finir par régner sur la terre de leur esclavage. D’après ce que nous avons dit en général sur l’état des sciences, des arts et des lettres
dans la République, il est évident qu’il y avait à Rome peu de professions libérales. Celle d’avocat, sans doute, fut toujours en grand honneur, et compta d’éclatantes supériorités; mais ce serait ne rien comprendre à la constitution romaine que d’en faire un état à part, auquel, comme chez nous, on pût consacrer sa vie.