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Les lois

Sous le titre général des lois, nous comprenons tout ce qui composait la législation romaine. Les lois proprement dites, formant la constitution de l’Etat ou les bases du droit public et du droit civil, exigeaient le concours de la nation entière. Voici comment elles se faisaient :Proposées et rédigées par un magistrat (ordinairement par un consul), elles étaient débattues dans le sénat, qui, après les avoir approuvées, les faisait porter devant l’assemblée du peuple, réuni par centuries. Avant cette réunion solennelle, on les publiait au Forum pendant trois marchés consécutifs (les marchés avaient lieu tous les neuf jours); le jour de (suite…)
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Les assemblées du peuple

Le peuple romain s’assemblait pour faire les lois, pour élire ses magistrats et pour juger les criminels. Ces assemblées s’appelaient les Comices. Il y avait trois sortes de comices; ainsi, on convoquait le peuple par curies, par centuries ou par tribus.Les assemblées par curiesCe mode de convocation était le plus ancien : on l’attribuait à Romulus. Les trente curies qu’il avait formées, correspondant aux divisions locales de sa ville, avaient été maintenues, malgré les agrandissements ultérieurs de Rome. La curie était le quartier qu’on habitait, qu’on fût pauvre ou riche. Cette réunion n’étant l’expression d’aucun intérêt public, d’aucune pensée politique, (suite…)
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Le droit de cité romain

Le droit de citéLe droit de cité ou droit du citoyen (Jus civitatis) appartenait à l’origine, à tous les habitants de Rome et de son territoire. La nécessité d’agrandir et de fortifier l’Etat, le fit accorder sans difficulté à tous les petits peuples qu’on subjugua d’abord; mais les privilèges du titre de citoyen croissant avec l’importance de la république, la concession de ce droit devint de plus en plus rare; on ne l’accorda que pour récompenser de grands services, et des rois puissants le sollicitèrent comme une faveur, sans pouvoir l’obtenir. Les droits attachés au titre de citoyen romain, droits (suite…)
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Fondation de Rome, division de ses habitants de Rome

Fondation de Rome, division de ses habitantsRome fut bâtie par Romulus en 753 av. J.C. On jeta les premiers fondements de cette ville le 21 avril, jour où l’on célébrait la fête appelée Palilia, de Palès, patronne des bergers, à qui ce jour était consacrée. Romulus divisa le peuple romain en trois tribus et chaque tribu en dix curies. Le nombre des tribus s’accrut ensuite successivement jusqu’à trente-cinq. On distingua les tribus par les dénominations de tribus de la ville et de tribus de la campagne (rusticae et urbanae). Le nombre des curies resta toujours le même. D’abord chaque curie (suite…)
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Dioclétien et Constantin (285-392)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaLa Tétrarchie (285-313)              Constance Chlore                  Altes MuseumLa situation de l’empire était redevenue déplorable. En Gaule, les habitants des campagnes, poussés à bout par la tyrannie des gouverneurs, s’étaient révoltés sous le nom de Bagaudes; les Alamans avaient franchi le Danube; des pirates saxons et francs pillaient les côtes de la Bretagne et de la Gaule.Carausius, chargé de les combattre, partagea avec eux le butin et se proclama empereur.Dioclétien ne pouvait suffire à tant d’ennemis; il se donna un (suite…)
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L’anarchie Militaire (193-285)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaPertinax (193)GallienLes meurtriers de Commode mirent à sa place, le 1er janvier 193, le préfet de la ville, Pertinax. C’était un vieillard sévère, qui voulut remettre l’ordre dans l’Etat et dans les finances, ébranlés par les folies du dernier prince. Mais cet ordre et cette économie ne faisaient pas le compte des soldats; ils vinrent l’égorger dans son palais au bout de trois mois (23 mars).Didius Julianus-L’Empire vendu aux enchères (193)Alors commencèrent des scènes sans nom et heureusement sans exemple. La soldatesque mit littéralement l’empire aux enchères; deux enchérisseurs se présentèrent, (suite…)
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Les Antonins (96-192)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaNerva (96-98)                        Marc Aurèle               Musée Saint-RaymondLes soldats voulaient venger Domitien; mais ils ne purent trouver de chef. Le sénat se hâta de proclamer le vieux consulaire Coccéius Nerva. Avec ce prince commence une période de quatre-vingts ans, la plus heureuse peut-être de l’histoire : on l’a appelée le siècle des Antonins, du nom du meilleur de ces princes.Nerva régna seize mois et ne fit qu’une chose mémorable : il adopta Trajan.Trajan (98-117)C’était un Espagnol. (suite…)
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Les Flaviens (70-96)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaGalba (68)VespasienLa mort de Néron fut suivie de sanglantes rivalités : les légions des frontières et les gardes prétoriennes se disputaient entre elles à qui donnerait l’empire du monde. Cette anarchie dura dix ans et ne s’arrêta que sous la main puissante de Vespasien.Galba ne rencontra d’abord aucune opposition : c’était un vieillard dont tous espéraient hériter. Mais sa rigidité mécontenta les courtisans, son avarice les prétoriens. Comme ceux-ci lui demandaient le donativum1 promis en son nom : « Je choisis mes soldats », répondit-il, « et je ne les achète pas. » Pour justifier (suite…)
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Néron (54-68)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaCommencements de Néron (54)NéronGlyptothèque de MunichComme Caligula, Néron s’annonça bien. Il diminua les impôts, rendit la justice avec équité, honora le sénat, se montra plein de zèle pour la chose publique « Que je voudrais ne pas savoir écrire! » disait-il un jour qu’on lui présentait à signer l’arrêt de mort d’un criminel. Et une autre fois que le sénat lui adressait des actions de grâces: « Attendez que je les mérite. »Sénèque et Burrhus (54-55)Le philosophe Sénèque, son précepteur, et Burrhus son préfet du prétoire, semblaient avoir réussi à contenir les fougueuses passions de (suite…)
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Caligula (37-41) et Claude (41-54)

Retrouvez cette rubrique complète au sein du portail Roma LatinaCaligula (37)CaligulaTibère avait désigné deux héritiers : le fils de Drusus, nommé Tibérius Gemellus; et le dernier des enfants de Germanicus, Caïus, surnommé Caligula. Celui-ci, aimé des soldats, n’eut pas de peine à faire casser ce testament par le sénat, et prit tous les pouvoirs.Après Tibère, tout prince eût paru bon. Caligula sembla excellent. Il délivra les prisonniers, rappela les bannis, défendit les accusations de lèse-majesté, rechercha par tous les moyens l’amour du peuple et l’estime du sénat. Mais dans le huitième mois de son règne, il tomba malade. Rome entière (suite…)