Publié le

Le temps des croisades (1095-1270); Progrès du roi et du peuple

La croisade et ses résultats généraux La première croisade (1095) Les musulmans en Asie s’étaient emparés de Jérusalem et abreuvaient d’outrages les pèlerins qui osaient encore aller visiter le saint sépulcre. Pierre l’Ermite fit retentir la France du triste récit de ces calamités, et le peuple, saisi d’un pieux enthousiasme, s’arma partout. Le concile de Clermont, réuni en 1095, sous la présidence du pape Urbain II, prêcha la croisade : et le nombre de ceux qui placèrent sur leur poitrine la croix de drap rouge, signe de leur engagement dans la sainte entreprise, monta à plus d’un million. Les plus (suite…)
Publié le

La France sous les Carlovingiens (Carolingiens) (de 687 à 887)

Triple caractère de cette période Le pape Léon III place la couronne impériale sur la tête de Charles L’empire des Mérovingiens, arrivé à son apogée sous Dagobert, s’était après lui dissous entre les mains incapables des rois fainéants. Mais sur les bords du Rhin, au milieu des Francs Ripuaires, s’élevait une famille qui, par ses richesses territoriales, sa nombreuse clientèle et la sainteté de quelques-uns de ses membres(1) s’était placée au-dessus de tous les grands de l’Austrasie. Ses chefs avaient possédé héréditairement la mairie pendant le huitième siècle. Deux d’entre eux; Martin et Pépin d’Héristal, avaient même pris le titre (suite…)
Publié le

La France sous les Mérovingiens (de 486 à 687)

Formation de la monarchie franque sous Clovis Victoire de Soissons (486) Clovis et Clotilde, vue d’artiste d’Antoine-Jean Gros, Paris, Petit Palais, 1811 Clovis ne possédait que quelques districts de la Belgique avec le titre de roi des Francs cantonnés aux environs de Tournay (Tournai). Cinq ans après, uni à Ragnacaire, chef des Francs de Cambrai, il défit à Soissons Syagrius et soumit tout le pays jusqu’à la Loire (486). Ce fut la fin de la domination romaine en Gaule; depuis dix ans, elle s’était écroulée en Italie. Un chef hérule, Odoacre, avait déposé en 476 le dernier empereur romain. Victoire (suite…)
Publié le

La Gaule romaine (De l’an 123 avant J. C. à l’an 486 après J. C.)

Conquête de la Narbonnaise par les Romains Appelés dès l’année 154 av. J.C. par les Grecs de Marseille contre les Gaulois du voisinage, les Romains ne vainquirent d’abord que pour le compte de leurs alliés. Mais, à la suite d’une seconde expédition contre les Arvernes (peuple de l’Auvergne), ils fondèrent la ville d’Aix (123); cinq ans plus tard celle de Narbonne. En l’an 106 av. J.C., ils prirent Toulouse. Ils possédèrent alors dans la Gaule une vaste province qu’ils appelèrent la Narbonnaise. L’invasion des Teutons faillit la leur ôter; mais Marius extermina près d’Aix ces barbares (102 av. J.C.). Conquête (suite…)
Publié le

La Gaule indépendante (De l’an 1600 environ à l’an 123 avant J. C.)

Limites comparées de la Gaule et de la FranceDeux mers, l’Océan et la Méditerranée, deux chaînes de hautes montagnes, les Pyrénées et les Alpes, enfin un des plus grands fleuves de l’Europe, le Rhin, marquaient dans l’antiquité les limites de la Gaule plus grande d’un quart que la France d’aujourd’hui. La France actuelle a en effet perdu la Suisse, les provinces rhénanes et la Belgique, de sorte qu’elle a reculé des grandes Alpes derrière le Jura, et que sa frontière est tracée de Dunkerque, sur la mer, à Lauterbourg, sur le Rhin, par une limite artificielle. Populations primitivesTrois ou quatre (suite…)