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France et Angleterre (888-1108); Abaissement de la royauté Française, mais grandeur de la nation; conquête de l’Angleterre (1066)

Lutte d’un siècle entre les derniers Carlovingiens et les premiers CapétiensLa conquête de l’Angleterre par les NormandsAvec l’unité politique des peuples de l’empire carlovingien (carolingien) disparaît l’unité de leur histoire. Le siècle qui suit est en effet plein de désordres; ce n’est plus la confusion, imposante en quelque sorte, des grandes mêlées de l’invasion barbare, mais une confusion dans laquelle paraissent surtout en jeu des intérêts individuels et des ambitions locales. Deux questions importantes cependant s’agitent au fond : la famille carlovingienne, opiniâtre à réclamer, non plus le trône impérial, mais le trône de France, en sera-t-elle décidément exclue ? (suite…)
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La troisième invasion, aux neuvième et dixième siècles

Les Northmans (Vikings) en France       Les VikingsOn a déjà rencontré souvent dans les récits qui précèdent les noms des Northmans (Vikings) et des Sarrasins; il faut revenir un moment en arrière pour saisir dans son ensemble l’invasion nouvelle qui assaillit le second empire d’Occident et aida tant à le précipiter, comme l’invasion germanique avait, quatre siècles plus tôt, assailli et ruiné l’empire romain d’Occident; comme la seconde, l’invasion arabe avait, au septième siècle, dépouillé l’empire d’Orient de la moitié de ses provinces.Le mouvement partit de trois points : du Nord, du Sud et de l’Est, et se prolongea (suite…)
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Ruine définitive de l’empire carolingien (845-887)

Déchirements intérieurs; vains efforts des fils du Débonnaire pour reconstruire l’empire                                              Ruine définitive de l’empire carolingienCe drame du démembrement de l’empire carlovingien (carolingien)n’est, en 843, qu’à la fin du premier acte. Sans doute les conclusions du traité de Verdun seront consacrées par l’avenir, mais après avoir été contestées pendant les quarante quatre années (843-887) que passera encore seule sur le trône la famille carlovingienne; jusque-là, malgré sa faiblesse, elle conservera toujours ses prétentions à tenir réunie en un (suite…)
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Louis le Débonnaire et le traité de Verdun (814-845)

Fragilité de l’oeuvre de Charlemagne                                                                   Les AvaresSi les peuples germains avaient passé de la dispersion à l’unité, ce ne fut pas pour s’y arrêter longtemps. La réunion de l’Europe occidentale sous un seul maître ne fut qu’éphémère et disparut presque avec celui qui l’avait produite. Dans l’espace d’un siècle, l’empire carlovingien (Carolingien) fut soumis au morcellement le plus complet; si bien qu’à la place des grands blocs qui (suite…)
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Charlemagne; unité du monde germanique; l’Eglise dans l’Etat (768-814)

Réunion et tentative d’organisation de tout le monde germanique par CharlemagneMort du chevalier Roland, neveu de Charlemagne, a la bataille de Roncevaux (778) opposant l’armee de Charlemagne et les Sarrasins. Miniature. Paris B.N. L’oeuvre seulement ébauchée par Charles Martel et Pépin, Charlemagne l’agrandit et l’acheva. Non-seulement il eut plus de génie que son père et son aïeul, mais les circonstances lui furent bien plus favorables. Né sur le trône, tandis qu’ils n’en avaient d’abord occupé que les marches, héritier d’un pouvoir accepté depuis seize ans par la nation, et dégagé soit des soucis qui précèdent, soit des dangers qui suivent une (suite…)
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Les Maires d’Austrasie et la Papauté, ou efforts pour mettre l’unité dans l’Etat et dans l’Eglise (687-768)

Pépin d’Héristal (687-714)                                         Les FrancsNous avons laissé l’histoire des Francs en 681, quand l’effort tenté par Ebroïn pour rendre la prépondérance à la royauté et à la Neustrie avait été brisé par sa mort. Les maires qui le remplacèrent, Waraton, Gislemar et Bertaire, ne furent pas de force à soutenir la grande lutte qu’il avait commencée. Ils continuèrent à grossir par leurs persécutions les rangs de l’armée austrasienne. Cette armée arriva enfin, en mesure de vaincre, car elle avait entretenu sur (suite…)
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L’invasion germanique résumée dans les Francs; Grandeur, puis décadence des Mérovingiens (561-687)

Puissance des Francs mérovingiens; caractère nouveau de leur histoire La réaction de l’empire grec contre les barbares s’était arrêtée en Italie et en Afrique; dans ces deux pays elle avait fait justice de deux peuples barbares trop vite amollis. Elle n’atteignit point la Gaule, où elle en eût rencontré un qui avait mieux conservé la sève germanique. On a vu les Francs, sous les fils de Clovis, disperser leur activité belliqueuse dans une foule d’entreprises divergentes qui n’ont pas laissé pourtant d’affermir et d’étendre leur empire. On les a vus se réunir encore autour de leurs chefs selon la coutume (suite…)
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L’empire grec de 408 à 705; réaction éphémère des empereurs de Constantinople contre les envahisseurs germains

Théodose II, Marcien, Léon 1er, Zénon, Anastase, Justin Ier (408-527)                                    L’empire grec de 408 à 705 Tandis que le débordement des nations barbares couvrait presque toute l’Europe, l’empire grec demeurait intact; il continua de vivre d’une vie généralement misérable; cependant, à quelques moments, plus glorieuse qu’on ne l’aurait attendu d’une société aussi corrompue. Il put même, sous Justinien et sous Héraclius, reprendre l’offensive sur les envahisseurs, reconquérir l’Italie sur les Ostrogoths, l’Afrique sur les Vandales, une partie de l’Espagne sur les Wisigoths, en (suite…)
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Seconde période de l’invasion; les Francs, les Ostrogoths, les Lombards et les Anglo-Saxons (455-569)

Second ban des barbares germains qui réussissent à fonder des États                                   Seconde période de l’invasion On vient d’assister à une première période de l’invasion des barbares germains, période pendant laquelle ils détruisent plus qu’ils ne fondent. Les uns, comme Alaric, Radagaise, Attila, n’ont fait que des ruines; les autres, comme Gondicaire, Hermanrich, Wallia, Genséric, ont établi des royaumes qui ne subsisteront pas. Voici maintenant une seconde période, un nouveau ban de barbares qui fonderont des Etats plus durables sur les ruines de l’empire (suite…)
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Première période de l’invasion (375-476); Alaric, Radagaise, Genséric et Attila

Premier ébranlement des barbares avant la mort de Théodose   Les invasions barbaresDu fond des steppes qui s’étendent sur les confins de l’Europe et de l’Asie partit, à la fin du quatrième siècle, l’impulsion qui ébranla le monde barbare tout entier et provoqua le grand mouvement de peuples qui renversa l’empire d’occident. Etablis, depuis le troisième siècle avant J.C., dans les grandes plaines de l’Asie centrale, derrière la mer Caspienne, les Huns s’étaient avancés peu à peu vers l’Occident. Par suite de discordes intestines, la nation se divisa; une partie alla former, sur l’Oxus, la nation des Huns blancs ou Nephtalites, (suite…)